dimanche 23 octobre 2016

Donnons un nom à notre chien orange !

REGLEMENT DU CONCOURS
« Donnons un nom à notre chien orange »



ARTICLE 1 : Organisateur :
Ce concours est organisé par la Clinique Vétérinaire de la Grande Barthe :
1, route d'Aussonne
31700 Cornebarrieu
05.61.85.21.45 - vetobarthe@orange.fr

ARTICLE 2 : But du concours
Ce concours est un concours de dessin et d'imagination.
Chaque participant devra donner un nom au gros chien Bouledogue orange en résine situé dans la salle d'attente de la Clinique Vétérinaire de la Grande Barthe à Cornebarrieu.
Ce nom devra figurer sur un dessin représentant ce gros chien orange, réalisé par le participant.

ARTICLE 3 : Lots
Chaque participant recevra un lot :
Premier prix : un gros chien orange en peluche
Deuxième prix : une clinique vétérinaire PlaymobilTM
Troisième prix : le club canin d'agility PlaymobilTM
A partir du quatrième lot : un lot de consolation.

ARTICLE 4: Participants
Le concours est ouvert à tous les enfants de 5 à 10 ans.
Une participation unique par enfant pour toute la durée du concours.

ARTICLE 5 : Durée du concours
Le concours est ouvert du 1er Novembre 2016 au 10 décembre 2016 inclus

ARTICLE 6 : Inscription
Chaque participant devra venir chercher un bulletin de participation à la Clinique Vétérinaire de la Grande Barthe. Les bulletins seront disponibles pendant toute la durée du concours.

Le bulletin de participation comportera :
  • le nom et prénom du participant
  • l'âge du participant
  • la mention « garçon » ou « fille » (nécessaire pour les prénoms mixtes)
  • un numéro de téléphone
  • une adresse de courriel
  • les autorisation de publication (voir ARTICLE 10)
  • la date et la signature d'un des parents du participant.
Ce bulletin sera déposé à l'accueil de la Clinique en même temps que le dessin réalisé.

ARTICLE 7 : Modalités
Chaque participant devra :
1- Réaliser sur une feuille blanche de format A4 un dessin en couleur du gros chien orange en résine situé dans la salle d'attente de la clinique (cet espace est toujours libre d'accès pendant les horaires d'ouverture de la clinique).
Ce dessin peut-être réalisé avec tous les moyens artistiques possibles : crayons de couleur, feutres, peinture, collages...
2 - Donner un nom au chien orange et l'inscrire en titre de son dessin le représentant.

Le nom du participant devra être inscrit dans un coin au dos du dessin.
Le dessin (ainsi que le bulletin d'inscription) devra être déposé à l'accueil de la clinique pendant les horaires d'ouverture (pas de réception des dessins dans la boîte aux lettres), avant la date limite finale du 10 décembre 2016 (comprise).

ARTICLE 8 : Jury
Un jury de 3 juges est mandaté pour établir un classement des dessins gagnants du concours :
  • Mme Beuillé Corinne, Agent Territorial Spécialisé des Ecoles Maternelles (ATSEM)
  • Mme Guegano Nadine , Professeur des Ecoles
  • Mme Da Ros Christine, Assistante Maternelle Agréée
Ces trois juges ont une bonne connaissance des enfants et de la qualité de la production artistique qu'ils peuvent produire : ils seront donc à même d'effectuer un classement indiscutable.
Le jury prendra connaissance des dessins au fur et à mesure de leur dépôt à la Clinique Vétérinaire de la Grande Barthe, à raison d'un lot par semaine.
Les dessins seront présentés au jury en photos numérisées et de façon anonyme. Seul sera mentionné l'âge du participant.
Le jury effectuera un classement des 3 meilleurs dessins en tenant compte de l'âge de l'enfant et de l'originalité de son dessin.

ARTICLE 9 : Publications
Les dessins du concours seront publiés sur les pages FaceBook et Google + de la Clinique Vétérinaire de la Grande Barthe. Ils seront publiés par groupes plus ou moins importants selon la fréquence des dépôts reçus à la Clinique. Tout le monde est encouragé à donner son avis sur les dessins publiés.
Les dessins seront également visibles dans la salle d'attente de la clinique. Si le nombre de dessins était trop important, un roulement d'affichage sera réalisé.

ARTICLE 10 : Autorisations :
Les parents des participants autorisent dans le bulletin d'inscription de leur enfant :
  • La publication du dessin de leur enfant participant sur les pages FaceBook et Google + de la Clinique Vétérinaire de la Grande Barthe
  • un droit à l'image de leur enfant participant pour les pages FaceBook et Google + de la Clinique Vétérinaire de la Grande Barthe, uniquement pour une photo le montrant avec le lot qu'il aura gagné (pour les 3 premiers du concours)

ARTICLE 11 : Litiges
Ce concours n'a pas de but commercial mai seulement de faire plaisir à notre jeune patientèle, souvent très intéressée par le métier de vétérinaire.
Il serait donc étonnant de voir des réclamations !

Cependant, nous tenons à mentionner :
  • que le choix du jury ne sera en aucune façon remis en question
  • que les lots seront attribués de façon définitive sans possibilité d'échange, même dans le cas éventuel de défaut du lot

vendredi 15 juillet 2016

RAMBO a le Sida

Rambo a le SIDA...





AH ! Le SIDA …



Le terme « SIDA » signifie « Syndrome d'Immuno Déficience Acquise ».
En soi, un « Sida » n'est pas vraiment une maladie mais un SYNDROME, une sorte de sac fourre-tout où l'on met toutes les maladies qui ont en commun des symptômes en relation avec une déficience immunitaire acquise, c'est-à-dire apparue au cours du temps et non déjà présente à la naissance.
De la même façon, on parlera d'un « syndrome grippal » pour tout ce qui a des symptômes de la grippe, un « syndrome coryza » pour tout chat qui a les yeux qui coulent et qui éternue », un « syndrome angine », … etc.

Ce préambule était un peu long mais il me semblait nécessaire pour que vous compreniez bien ce qu'est un « SIDA ». Il faut bien que vous ayez l'impression que je vous ai appris quelque chose à la fin de cet article !

Maintenant, en ce qui concerne le syndrome « SIDA » félin, on peut dire qu'il regroupe plusieurs maladies différentes. Chez l'homme, le terme « SIDA » est souvent confondu avec la maladie liée au HIV : normal, il n'y a que le HIV responsable d'un SIDA chez l'homme !

Chez le chat, on parle souvent de « SIDA » pour la maladie liée au virus de l'immunodéficience Féline, le FIV, par analogie avec ce qui se dit chez l'homme.
Cela dit, d'autres virus peuvent s'en prendre au système immunitaire du chat : le virus leucémogène félin (FeLV), son mutant, le virus sarcomatogène félin (FeSV), et le virus syncitial félin (FSV) .

Tous ces virus sont des « Rétrovirus» : ce sont des virus qui peuvent s'attaquer au système immunitaire. Le tableau ci-dessous vous donne une idée de leur disparité :


Vous y retrouvez les différents virus que je vous ai mentionné et vous voyez que les Rétrovirus concernent pas mal d'espèces animales, … dont l'homme.

Je ne parlerai pas des Spumavirus qui peuvent infecter nos chats mais ne sont pas censés provoquer de maladies.

Par contre, parlons un peu des autres :


Le Virus de l'Immunodéficience Féline


Ce virus FIV (Feline Immunodeficiency Virus) se comporte un peu différemment que le HIV de l'homme.

Il faut noter que le FIV concerne nos chats de compagnie mais qu'il a été trouvé chez plein de Félidés sauvages, quoique ces FIV n'étaient pas exactement les mêmes. Ce qui fait que si, par hasard, vous possédez un lion séropositif pour le FIV et un chat, votre lion ne contaminera pas votre chat... Autre point intéressant : l'étude des différentes souches de FIV permet de penser que l'origine de ce virus serait africaine et que le chat l'aura ramené ensuite partout ailleurs dans le monde.

Il se transmet par les morsures (salive contaminante) et le sang. La transmission par les relations sexuelles pourrait être possible mais semble extrêmement rare. Une transmission de la mère au fœtus est possible avant la naissance, mais également très peu fréquente.
La contamination se produit lors des bagarres avec morsures et pourrait aussi arriver lors de transmission de sang d'un animal contaminé à au autre lors d'erreur médicale (transfusion non contrôlée, injection avec matériel contaminé...).

Lorsqu'il est transmis au chat, ce virus s'intègre à l'ADN des lymphocytes (cellules responsables de l'immunité) mais aussi à des cellules nerveuses, et sans doute possiblement à des cellules rénales, intestinales, oculaires...
Il s'ensuit une phase de latence pendant laquelle pas ou peu de symptômes sont observés. Cette phase peut durer de 5 à 10 ans. Parfois, le chat infecté passe à un stade symptomatique : on peut alors remarquer une augmentation de taille des nœuds lymphatiques, des problèmes respiratoires, buccaux, digestifs... Mais il est important de noter qu'un chat porteur du FIV peut très bien vivre de nombreuses années sans être inquiété : il convient donc de ne pas condamner ces individus séropositifs trop rapidement !

Nous savons dépister le FIV, essentiellement grâce des tests sangins. Parfois, des prélèvements plus complexes à réaliser sont nécessaires (liquide céphalo-rachidien (cerveau), humeur aqueuse (œil)...) pour faire réaliser d'autres tests en laboratoire.

Mais même si nous savons dépister ce virus, nous n'avons pas de traitement spécifique, ni préventif (PAS DE VACCIN), ni curatif (PAS DE TRAITEMENT). Nous pouvons cependant aider ces chats séropositifs quand ils déclarent leur maladie en traitant au cas par cas les organes atteints.



Le Virus Leucémogène Félin


Ce virus est nettement plus ennuyeux...

Il se transmet par toutes les sécrétions corporelles : SALIVE, sang, larmes, urine, selles, LAIT...
La contamination se fait donc très facilement lors de bagarres avec morsures et griffures mais aussi chez le chaton pendant la phase d'allaitement.
Ce virus est par contre très fragile et meurt en 3-4 heures en dehors de l'organisme du chat contaminant.

On comprend donc facilement qu'il y a plus de risques de contamination dans certaines conditions :
  • lorsque la population de chats vivants ensemble est grande
  • lorsque les chats sortent à l'extérieur de la maison.
  • lorsque les chats ont un système immunitaire déficient : chaton en bas âge, chats porteurs du FIV
Les tableaux suivants montrent bien ces différents éléments :



Le virus s'installe ensuite dans le système immunitaire du chat infecté, comme le ferait le FIV.
Après une phase de latence, souvent plus réduite qu'avec le FIV, les symptômes apparaissent.
Ces symptômes vont être très variés. En effet, ce virus a une particularité : il est ONCOGENE, c'est-à-dire qu'il est capable de transformer la cellule qu'il infecte en cellule tumorale.
Nous pourrons donc observer des symptômes liés à la baisse d'immunité, un peu comme pourle FIV, MAIS AUSSI des symptômes en relation avec le développement de tumeurs de localisations variables : nœuds lymphatiques, poumons, reins, peau, cerveau.....
Concernant ce virus, il est à noter que des mutants peuvent apparaître,comme le FeSV, virus sarcomatogène félin. Ce virus fait apparaître des tumeurs cutanées multiples.

Comme pour le FIV, nous savons dépister le FeLV par des tests sangins. En raison des co-infections fréquentes FeLV-FIV (tableau ci-dessus), nous testons les deux virus en même temps.
Et, de la même façon, des prélèvements plus complexes à réaliser sont parfois utiles (liquide céphalo-rachidien (cerveau), humeur aqueuse (œil)...) pour confirmer le diagnostic en laboratoire.

MAIS, contrairement au FIV, nous avons la possibilité de VACCINER nos patients contre ce virus. Cela reste la seule possibilité de protéger un peu nos chats car, une fois infectés, aucun traitement anti-viral n'est alors efficace pour les aider. Comme pour le FIV, nous ne pouvons alors que soulager leurs symptômes spécifiques (diarrhée, gingivite, rhinite, conjonctivite...)


En conclusion :

Le FIV et le FeLV restent des préoccupations très actuelles quand on a des chats domestiques.

Nous ne pouvons qu'encourager à faire réaliser les tests de dépistage sur tous les chats, lors de l'arrivée àla maison, lors de sortie imprévue, lors de bagarres fréque,tes, lors de saillies prévues, lors de maladies dont les symptômes sont peu nets, lors de maladie chez un patient à risque....
Il faudrait en fait tester dans beaucoup de cas !

Nous conseillons fortement la vaccination de tous les chats qui sortent et de ceux qui ne sortent pas s'ils sont régulièrement en contact avec des chats qui, eux, sortent.

Nous vous conseillons aussi d'être vigilants : ces maladies n'ont pas de symptômes spécifiques : il faut donc y penser chaque fois que quelque chose paraît sortir de l'ordinaire chez un patient à risque (jeune, qui sort, qui se bagarre...).